6e session, Décret sur la justification, canon 30, 13 janvier 1547
25e session, Décret sur le Purgatoire, 3 décembre 1563
6e session, Décret sur la justification, canon 30, 13 janvier 1547 [2].
Si quelqu’un dit que, après avoir reçu la grâce de la justification, tout pécheur pénitent voit sa faute remise et sa condamnation à la peine éternelle annulée, en sorte que ne reste aucune condamnation à une peine temporelle à expier, ou dans ce monde ou dans le monde à venir au Purgatoire, avant que ne puisse s’ouvrir l’entrée au Royaume des cieux : qu’il soit anathème.
25e session, Décret sur le Purgatoire, 3 décembre 1563 [3].
L’Église catholique, instruite par l’Esprit Saint, à partir de la sainte Écriture et de la tradition ancienne des Pères, a enseigné dans les saints conciles et tout dernièrement dans ce concile œcuménique qu’il y a un Purgatoire et que les âmes qui y sont retenues sont aidées par les suffrages des fidèles, et surtout par le sacrifice de l’autel si agréable à Dieu. Aussi le saint concile prescrit-il aux évêques de tout faire pour que la sainte doctrine du Purgatoire, transmise par les saint Pères et par les saints conciles, soit l’objet de la foi des fidèles, que ceux-ci la gardent, et qu’elle soit enseignée et proclamée en tous lieux.