Sommaire
Mot spirituel de l’aumônier
Nouvelles de la confrérie
– Messes offertes depuis la précédente lettre
– Ajustement du montant d’une offrande de messe
– État des finances
– Messes à une intention particulière
– Membres de la confrérie
– Pèlerinage du 9 novembre 2019 au Bessillon
Mot spirituel de l’aumônier
Chers membres de la Confrérie Saint-Joseph,
Le mois de mars est, vous le savez, traditionnellement consacré à notre Patron, le glorieux saint Joseph. Je vous propose donc de le prendre comme guide, comme celui qui va nous conduire jusqu’à la fin du Carême.
Mais comment saint Joseph peut-il nous aider à entrer dans la Semaine Sainte, lui qui ne l’a pas vécue ici-bas, puisqu’il était déjà mort depuis un certain temps lorsque le Christ a inauguré sa vie publique ? Autre interrogation : quel message peut-il bien avoir à nous délivrer, lui qui ne prononce aucun mot dans les saints Évangiles ?
Le personnage est silencieux, certes, mais son nom est éloquent : en effet, comme toutes les vertus chrétiennes sont réunies dans la personne de Joseph, les principales vertus sont également réunies dans son nom propre. Comme ces poèmes d’enfant qui déclinent les qualités de leurs parents avec chaque lettre du nom, je me propose de vous dévoiler les vertus de notre grand saint ; le procédé est un peu enfantin, je vous l’accorde, mais le Paradis, je vous le rappelle, est réservé aux enfants et à ceux qui leur ressemblent (cf. Mt XVIII, 3), alors cultivons notre âme d’enfant ! Et pour chaque vertu proposée en modèle correspondra un effort de Carême à pratiquer pour ce Carême qui vient de s’ouvrir.
J : Le J de Joseph, d’abord, c’est la Justice : les saintes Écritures nous disent que c’était un « homme juste » (Mt I, 19), c’est-à-dire un homme d’une grande sainteté. Il n’était pas concevable que celui qui allait jouer le rôle de père de Jésus sur terre ne fût pas un saint : il a donc été sanctifié, non seulement d’avance par le Bon Dieu, mais aussi par la présence quotidienne de la Sainte Vierge dont il était l’époux, et celle de l’Enfant-Jésus, dont il était le « père virginal » (S. Pie X). Comment en effet ne pas être sanctifié au contact de la source-même de toute sainteté : Jésus, et celle qui est Immaculée Conception parce que conçue sans péché : Notre-Dame ? Nous aussi, plus nous nous faisons proches de Jésus et de Marie, plus nous sommes sanctifiés et rendus meilleurs.
Effort de Carême pour nous : soigner notre intimité avec Notre-Seigneur Jésus-Christ, la Bienheureuse Vierge Marie et les saints. L’Évangile nous dit que là où est notre trésor, là aussi sera notre cœur (Mt VI, 21).
O : Le O, c’est l’obéissance : chaque fois que le saint Évangile nous parle de lui, c’est pour nous dire qu’il obéit à Dieu, par exemple cette phrase : « Se levant, il fit tout ce que Dieu lui avait demandé ». « Se lever », dans la Bible, signifie la promptitude, la vitesse, l’énergie avec lesquelles on obéit à un ordre. Joseph est le bon serviteur, celui qui veut obéir en tous points à la volonté du Père. Il ne sait pas où Dieu le conduit, mais il lui suffit de savoir qu’il est guidé par sa main. Jamais il ne pose de question et encore moins n’oppose de résistance : il va jusqu’au bout de son devoir sans se laisser décourager.
Effort de Carême pour nous : obéir sans murmurer à la volonté de Dieu, dans les grandes choses comme dans les petites. Je pense aux mille contrariétés de la journée qui viennent nous décourager, nous faire perdre patience ou pire : nous faire perdre la paix de l’âme que nous devrions avoir continuellement en nous par la présence si apaisante de Dieu !
S : Le S, c’est le silence : saint Joseph ne fait pas de bruit ; les Évangiles ne nous rapportent aucune parole de lui, car il sait que le devoir d’un serviteur, ce n’est pas de parler mais d’écouter la voix de son maître. Le silence, c’est l’ambiance indispensable d’une vie qui cherche à rejoindre le Bon Dieu. Il ne faut pas regretter de n’avoir de lui aucune parole, car son message, sa grande leçon, c’est précisément son silence. Le bruit ne fait qu’agiter notre âme ; il nous faut réapprendre, à l’exemple de S. Joseph, le prix du silence, et, comme le titrait le Cardinal Sarah : redécouvrir « la force du silence » !
Effort de Carême pour nous : goûter un peu plus le silence, tâcher de nous taire pour ne pas nous justifier d’une maladresse que l’on a faite, nous taire aussi lorsqu’on nous insulte… exactement comme Jésus qui est resté muet lors de son procès.
E : Le E, c’est l’éducation : Joseph a eu le privilège d’éduquer l’Enfant-Jésus, lui qui est pourtant le Maître ! De lui apprendre à parler, lui qui est le Verbe ! De lui apprendre à marcher, lui qui est la Voie, le Chemin ! De lui transmettre son savoir, lui qui connaît toutes choses ! De lui apprendre un métier, lui qui est tout-puissant ! Saint Joseph, qui est le Patron des pères de famille, conserve toujours son rôle de père au Ciel : et aujourd’hui, c’est nous que S. Joseph veut éduquer dans la foi, en nous apprenant le même abandon devant la Volonté divine. Alors mettons-nous à son école pour grandir dans la connaissance et l’amour de Dieu.
Effort de Carême pour nous : nous laisser éduquer par Dieu, à travers les épreuves que nous traversons, qui sont toujours un enseignement divin. « Élever » un enfant a les deux sens de : éduquer et de rehausser, tirer vers le haut. Dieu fait les deux choses avec nous : il nous élève vers Lui en nous éduquant.
P : Le P, c’est la piété, l’esprit de prière : avec quel amour saint Joseph devait-il tenir l’Enfant-Jésus dans ses bras, le prendre dans ses grosses mains viriles de charpentier ! Toute la journée, il vivait dans l’intimité de Dieu, non seulement parce qu’il bénéficiait de la présence de Jésus dans son atelier, mais aussi parce qu’il se retirait souvent pour prier Dieu en silence.
Effort de Carême pour nous : être fidèle chaque jour à faire sa prière le matin et le soir. Le matin, pour confier sa journée et son travail au Bon Dieu, offrir sa bonne volonté, et unir ses efforts à ceux de Jésus ; le soir : pour remercier (parce qu’on pense souvent à demander mais rarement à dire merci), remercier des grâces reçues et demander la grâce de faire encore mieux le lendemain.
H : Le H, enfin, c’est l’humilité. Elle termine son nom, mais elle est la première de ses vertus. Impossible d’être un bon serviteur, bien obéissant, juste et pieux si l’on ne se fait pas d’abord petit devant Dieu. Et pourtant, saint Joseph avait de quoi se glorifier, se croire grand et important : non pas par son modeste métier d’artisan, mais parce que, déjà, il était fils de roi : le descendant de David, et qu’il devenait ensuite chef de la Sainte Famille, époux de Marie et père de l’Enfant-Dieu, qui lui étaient tous les deux soumis. Mais non, saint Joseph au contraire se sait indigne d’une telle grâce et toute sa vie, il remercie le Bon Dieu de l’avoir choisi, lui indigne qu’il se croit, pour remplir une si grande mission, encore cachée aux yeux des hommes de son temps. Et il faut dire que son humble discrétion se poursuit encore aujourd’hui, parce qu’il est le grand oublié de nos prières… sauf pour ceux qui réalisent sa place centrale dans le plan de Dieu. Sainte Thérèse d’Avila reconnaissait elle-même : « Jamais saint Joseph ne m’a fait défaut lorsque je l’ai invoqué, et même au détail prêt ». Ceux qui l’ont prié et ont été exaucé comprendront et souscriront entièrement à ces lignes !
Effort de Carême pour nous : l’humilité, qui consiste à se faire petit devant Dieu, et aussi devant les hommes. Sachons cultiver en nous une âme d’enfant, pure et innocente, reflet d’une vraie et sincère humilité !
Pour aller jusqu’au bout de notre Carême, prenons donc saint Joseph comme compagnon de route. Sa mission nourricière n’est pas finie : il veut continuer à élever, éduquer et faire grandir, non plus l’Enfant-Jésus, mais nos « petites » âmes pour les conduire à son Fils Jésus ! Et bien sûr, n’oublions pas nos chères âmes du Purgatoire pour lesquelles nous pouvons offrir en partie nos sacrifices de Carême, par l’intercession du Patron de la Bonne Mort que nous aurons à cœur d’invoquer chaque jour durant ce mois de mars !
Chanoine Sébastien Goupil +
Messes offertes depuis la dernière lettre de liaison
Depuis la lettre du mois d’octobre, 128 messes ont été offertes, ce qui porte à 340 le nombre de messes reçues depuis le lancement de la confrérie en juin 2019.
Six prêtres ont pu en profiter permettant de leur attribuer une cinquantaine de messes à chacun.
Ajustement du montant d’une offrande de messe
Depuis le 1er janvier 2020, la conférence des évêques de France a ajusté le montant conseillé pour les offrandes de la façon suivante :
– 18 € pour une messe,
– 180 € pour une neuvaine,
– 580 € pour un trentain.
Les modifications correspondantes ont été faites sur le site.
Pour permettre le fonctionnement de la confrérie, le conseil d’administration a décidé de proposer un don de 2 € par messe offerte, soit 20 € par messe, ou 200 € pour une neuvaine.
Il reste toujours possible d’offrir des trentains, mais en règlement par chèque uniquement à adresser au siège de la confrérie.
État des finances
La confrérie a reçu la facture de création du site, ce qui grève sérieusement le budget fonctionnement de la confrérie, lequel se trouve actuellement avec un solde négatif de 800 €.
Aussi est-il fait appel à votre générosité, soit en augmentant le don proposé avec une offrande messe, soit en envoyant un chèque directement au siège de la confrérie. Dans ce dernier cas, si le don est supérieur ou égal à 10 €, il pourra être délivré un reçu fiscal donnant droit à une réduction d’impôt.
Messes à une Intention particulière
Plusieurs personnes nous ont demandé la possibilité de faire dire des messes avec une intention particulière. Après en avoir discuté lors du dernier conseil d’administration, le conseil a décidé d’accepter les intentions pour le repos de l’âme d’une ou plusieurs personnes défuntes.
Le site sera modifié en conséquence pour pouvoir indiquer l’intention après le montant de l’offrande. En attendant que le site soit modifié, vous pouvez indiquer votre intention en envoyant un mail à contact@offrande-messe.org.
Membres de la confrérie
L’inscription pour être membre de la confrérie est désormais possible. Les conditions pour être membres sont rappelées ICI.
Vous pouvez dès maintenant envoyer vos demandes, soit par mail à contact@offrande-messe.org, soit par lettre à : Confrérie de Saint Joseph, 1518 avenue du Commandant Houot, 83130 La Garde.
Pèlerinage du 9 novembre 2019 au Bessillon
Le samedi 9 novembre 2019, le conseil d’administration entouré de quelques amis est allé en pèlerinage au sanctuaire de saint Joseph du Bessillon, sur la commune de Cotignac dans le Var pour honorer le mois des âmes du purgatoire et confier la confrérie à saint Joseph.
Photo du groupe de pèlerins